TRAIL HIVERNAL SANCY MONT DORE

Publié par oep le


Lorsque l’un dit à l’autre que suite à des vacances au Mont Dore il a fortement apprécié le coin et que l’autre lorgnait un trail blanc en janvier 2012, comment d’après vous cela fini? Vous l’aurez compris, les 2 compères se retrouvent samedi 21 janvier direction le Mont Dore pour participer au trail hivernal du Sancy accompagnés de Carole, l’épouse de Bruno qui nous a fait la joie de nous accompagner.
Après 4h-4h30 de voiture nous arrivons à destination autant vous dire que ma première action dans cette contrée fut l’achat de 2 saucissons suivi de 2 pâtés au Bleu d’Auvergne.
Direction le retrait des dossards, vérification du matériel obligatoire, prise de température sur l’ambiance et direction l’auberge que j’avais réservé : La Golmotte (http://www.aubergelagolmotte.com) que je conseille si vous passez un jour dans le coin.
On dépose les sacs dans les chambres pour prendre la direction du dîner, au menu que du bon : Terrine de lièvre, châtaigne, confit d’oignons suivi d’une truffade, jambon d’Auvergne salade et pour finir le dessert du jour (comment dire… gâteau au chocolat et sa crème anglaise). Ah ! J’allais oublier l’apéro et le vin (tout ça du pays). Je suis désolé je n’ai pas vu d’eau sur la table…
Après une bonne nuit nous prenons la direction du départ prévu à 9h, le temps est bouché, donc très gris avec une légère pluie glaciale, la neige est seulement prévue au-dessus 1300 mètres.9h10 le départ est donné, 2 km dans les rues du Mont-Dore, j’avais choisi de partir assez proche de la tête de course par crainte des bouchons sur les 1er sentiers qui s’annonçaient très boueux et me retrouve donc à traverser le village à 13 km/h et comme d’habitude après un moment de relative période de concentration-stress sur la ligne de départ je me retrouve fidèle à moi-même dès les 1eres foulées HEUREUX d’en être, décidément je suis vraiment fait pour être dans l’action et non pas dans l’attente.
Après donc 2 kilomètres pour s’extraire du Mont-Dore nous nous engageons sur un sentier très boueux afin de se hisser à 1300 mètres pour rejoindre le col du Guéry avec le lac du même nom, km 10 au sein duquel les concurrents peuvent choisir la distance continuer sur le 30 km ou choisir de bifurquer sur le 20 km. Venu pour faire le 30 je continuerais sur le 30 km , tandis que Bruno en délicatesse avec une cheville choisira sagement le 20km.
Les choses sérieuses commencent donc, direction le Puy Loup à 1500 mètres une montée plein pot, vent de face sous un grésil me glaçant jusqu’aux os. Jetais pourtant bien équipé (la fameuse règle des 3 couches) mais malheureux que je fus comme à mon habitude rien sous le collant et autant vous dire que la partie la plus délicate de mon anatomie était comment dire… ?? proche d’un bâtonnet de poisson surgelé digne du Capitaine Igloo !!! Bref ne vous inquiétez pas tout est redevenu normal après un douche réparatrice (en conclusion : les gars sur les trail blanc protégez bien toutes les extrémités !!)
Bon un peu de sérieux, on enchaîne, au niveau de la Banne d’Ordanche pour une descente dans la neige, une bonne couche de 30 cm par endroit qui nous impose la prudence en débutant la descente avec l’aide du corde que l’organisation avait eu la bonne idée d’installer, 2 km de descentes rendues bien techniques avec de la neige et dans la partie basse des plaques de verglas et de la boue bien présente. Juste devant moi un concurrent chute lourdement j’arrive à sa hauteur avec un petit groupe de 4/5 gars et constatons vite que la cheville part à gauche tandis que le genou à droite… ça me rappelle que j’avais oublié mon portable, pas malin en montagne, un du groupe appelle le PC sécurité, étant proche du ravito de Murat au 17 km les secours viendront le chercher. A l’arrivée nous apprenons le verdict cheville cassée.
Je repars donc du ravito de Murat 2 verres de coca dans le gosier pour attaquer le gros morceau le Puy Gros, pour retrouver le vent, le grésil qui rendent vraiment la montée difficile à travers des prairies martelées par le bétail qui rendent la foulée très délicate ajoutons à cela la neige sur les partie hautes autant vous dire que je ne regarde pas le paysage mais plutôt mes pieds. Après cette montée glaciale on s’engage dans la descente direction Les Marais ravito sur lequel je prendrai le temps d’attraper un morceau de fromage, l’envie de salée se faisant sentir avant de couvrir les 5 derniers kilomètres 2.5 en montée suivi de 2.5 en descente pour essayer de réaliser mon objectif : 4 heures. Et ça sera en 4h13 finalement que j’arriverai sur la ligne d’arrivée tout contents d’avoir participé et partagé avec Bruno ce trail hivernal du Sancy, que je recommande aux non frileux.
Photos de Bruno   + voir :
Galerie de photo.endorphinma

Catégories : Competition 12

3 commentaires

Michel · 29 janvier 2012 à 5:36 pm

Et madame, elle en dit quoi de tes tentatives eskimaudes, et de leurs effets collatéraux sur tes extrémités????

LoLo · 25 janvier 2012 à 10:13 pm

Bravo à vous deux, les têtes jaunes. Sympa le repas du soir … Mais pour un trail "blanc" faudra visiblement en refaire un autre …

woep92 · 25 janvier 2012 à 10:05 pm

Pour la faire "courte", Bravo Captain Igloo !…

Les commentaires sont fermés.