Marathon d’Istanbul
Notre asso préférée était représentée dimanche dernier à Istanbul où se courait un marathon dont la principale particularité est d’être le seul au monde à se dérouler sur deux continents.
C’est avant tout symbolique, car on court peut-être 1 km en Asie avant de franchir le Bosphore sur un majestueux pont suspendu. Ensuite, tout se passe en Europe, le long du Bosphore, puis de la Corne d’or et de la mer de Marmara, avec une belle arrivée dans le coeur historique entre Sainte Sophie (basilique devenue mosquée, construite au 6ème siècle et qui fut le plus grand édifice de la chrétienté pendant près de mille ans, détrônée seulement par Saint Pierre de Rome!) et la fameuse Mosquée Bleue avec ses 6 minarets et sa riche décoration en faïences azur).
Il a aussi comme caractéristique de n’être pas roulant du tout, assurément le plus difficile de la dizaine de parcours que je connais. Bien sûr, ce n’est pas un trail, mais pour un mth international avec son lot de kenyans et éthiopiens, pour ne parler que de ceux qui courent devant, il est corsé. En particulier une
belle pente sur 1km vers le km 15 et une arrivée en (longue) côte qui a fait grimacer même les meilleurs.
belle pente sur 1km vers le km 15 et une arrivée en (longue) côte qui a fait grimacer même les meilleurs.
Je n’ai pas eu à souffrir dans cette dernière ayant sagement suspendu mon effort au km 20, atteint en 1h35, alors que je passais non loin de mon hôtel! Il faut dire qu’avec seulement 12 séances d’entraînement en 3 mois, qui plus est généralement courtes, je ne pouvais pas prétendre à grand chose et je n’avais pas prévu d’aller plus loin. L’aurais-je voulu d’ailleurs, que je ne l’aurais pu car j’en avais plein les bottes. Disons que ce fut une bonne séance d’entrainement … et ma plus longue distance depuis février. 2010 année blanche (de résultats) ou noire (de blessures), comme on veut.
Assez peu, voire pas du tout, d’ambiance le long du parcours, et faible participation (1300 coureurs classés seulement). Les rares vivas venaient en quasi totalité des accompagnateurs des coureurs étrangers. L’autochtone n’est manifestement pas encore atteint par le virus de la CAP et se contentait de regarder passer le peloton d’un air mi-dubitatif mi-goguenard.
Petite anecdote. En même temps se courent un 15 km et un 8 km, dont le départ est donné au même endroit que le mth, mais un peu plus tard pour ce qui est du 8km.
Heureusement un peu plus tard, devrais-je dire, car c’est alors l’occasion unique pour les istanbuliotes (?) de pouvoir passer à pied cet immense pont sur le Bosphore*. Et la chaussée est envahie de dizaine de milliers de promeneurs du dimanche venus en famille profiter de l’aubaine. Impossible pour les participants du 8 km de courir. Ils ne peuvent que marcher en slalomant pendant la moitié de la course.
Cela dit, que cela ne vous dissuade pas de venir (re)découvrit cette ville impressionnante de maintenant 15 Mhab. C’était mon 4ème séjour et je ne m’en lasse toujours pas tellement il y a à voir et à vivre.
*Savez-vous pourquoi? Car beaucoup trop de désespérés profitaient de ce cadre grandiose, et de la hauteur du tablier, pour passer à l’acte final.
1 commentaire
woep92 · 25 octobre 2010 à 10:05 pm
Le "Globe Runner" de l'Orteil est aussi un touriste qui sait bien faire partager ses escapades extra-professionnelles. Tu vas bientôt pouvoir alimenter la rubrique "courses" du Routard.
Les commentaires sont fermés.