Un chaud dimanche de trail

Où l’on retrouve des Orteils au Nord et au Sud de Paris, parcourant les chemins sous un soleil de plomb…

Trail de Bouncourt (60) par Bruno (le rapide) :
Eh oui, ce matin nous étions 4 courageux à nous lever de bonne heure pour aller faire notre trail de 27 km voir 42 km pour certaine.
Arrivés -de justesse sur place- c’est d’une petite foulée que nous commençons la première petite ascension (style « le lièvre et la tortue »).Isa, part pour le 42 Denis, Jacques et moi pour le 27km.
Un temps superbe, et une très belle course. Petit bémol au niveau des ravitaillements et du balisage mais finalement personne ne s’est perdu.
J’ai commencé tranquillement laissant Isa, Denis et Jacques à discuter.J’ai bien profité du paysage (cf photos) et vers le 22km Isa me rejoint…on discute, on discute, elle semble vouloir arrêter au 27km (pas de casquette et beaucoup de chaleur) nous terminons la course ensemble en 2h 44 et nos deux compères en 2h 48..tout le monde est très content….retour à la maison, tout va bien, à bientôt.

Course des Carrières (91) par Olivier (qui écrit plus vite que son ombre) :
2 orteils, Bruno et moi-même avions décidés de participer, en ce chaud dimanche 24 mai à la course des carrières à Mondeville. Course nature de 22.4 km avec 700 de D+ située un peu avant le massif des 3 Pignons sur l’A6 avant Fontainebleau. Petit trail ou course nature (comme vous voulez) organisé par les connaisseurs de « Mondeville trail aventure ».
Une fois sur place sous un soleil de plomb et pouvant bénéficier de 5 ravitos sur le parcours nous décidons de laisser bidons et autres poches à eau dans la voiture…
A 9h30 précises le départ est donné, les favoris partent en trombe, les 2 orteilleux que nous sommes partons pépères, mais alors là pépère de chez pépère (après tout on est là pour faire du long). Nous nous engageons sur un chemin délimitant les champs de colza (si Isa avait été là je parie qu’elle nous aurait dit que cela sent mauvais, Lolo pas de blague, pas de parfum au Colza) toujours en plein soleil et nos bidons dans la voiture…
Le parcours continuant dans les bois, à l’ombre (ouf) nous arrivons au 1er ravito, au 5ème kilo. Pour lequel nous ne trouvons que de l’eau, 2 gobelets dans le gosier, le 3ème sur la tête. Nous repartons, à l’entrée du bois, pas le loup, mais un participant vient taper la causette avec nous (quand je vous dis qu’on à l’air sympatoche) et fait un petit bout de chemin avec nous cherchant à se rassurer (il participait à sa première course hors route) alors le gars on l’rassure (« tu sais un départ, une arrivée, entre les 2 tu te débrouilles…, avec ça il est rassuré…).
A l’approche de la première descente, les jambes me démangent, et même sans la présence de mon Lolo, pour jouer, j’fais une bise à Bruno et file devant à travers bois sur des chemins qui réveillent mon côté joueur.
Durant tout le parcours nous alternons la présence de nombreuses parties boisées enchaînant les descentes joueuses et parfois très accidentées avec de bons vieux raidillons (22 au total, paraît t’il). Le parcours est caractéristique du coin : bois, terre, sable, rochers et quelques parties dégarnies (non, mauvaises langues je ne parle pas de la chevelure de Bruno…) en plein soleil, me rappelant que mes bidons sont tout à fait à leur place… dans la voiture !!. A chaque ravito j’alterne donc : 2 gobelets dans le gosier, le 3ème sur la tête. Le dernier ravito est fort sympa puisqu’il est installé au sein de l’habitation de l’organisateur (une ferme rénovée) sur lequel nous trouvons même du Picon bière, et bien vous n’allez pas me croire, en surchauffe totale je préfère l’eau et laisse à son triste sort le fût de bière qui me regarde partir sans un mot filer vers l’arrivée. Les 3 derniers kilo s’effectuant sur chemin herbeux en légère descente j’ai encore du gaz pour finir à bloc afin de m’allonger au soleil, dans l’herbe en m’étirant. Ah la belle vie. Et en finir donc en 2 h 27 sur une course que je conseille fortement pour ceux qui n’ont pas peur de « casser de la fibre » (comme on dit dans le jargon).
(pour être complet, j’arrive un « peu » après Olivier en 2h55, content de cette superbe course, et maudissant la bonne idée consistant à laisser bidons et camel dans la voiture…)