Le Castor Fou
Les impressions de Michel sur la 7ème étape du Challenge :
Nous étions 7 samedi à Vauhallan, pour l’édition 2009 du Castor Fou : Yamina, Fabienne et Jean-Mi sur le 12, Bruno (alias B2), Didier, Yves et moi sur le 23. Signalons aussi que Jean-Paul et Jean-Pierre poussaient une joëlette.
Je ne connaissais pas et me suis régalé, même si j’en ai bien bavé.
Tout d’abord, le site est charmant, avec ce village du Hurepoix encore assez préservé autour de sa belle église et entouré d’une jolie campagne variée qui invite à s’y perdre en courant. On ne s’attend pas à trouver pareil cadre si près de la capitale, entre Saclay et Palaiseau.
Ensuite, l’organisation est bonne et les bénévoles aux petits soins pour nous avertir des pièges du parcours.
Enfin, un beau soleil était de la partie, trop récent malheureusement pour avoir eu le temps de sécher les zones humides dans les bois.
Tout cela a aidé à « faire passer » la difficulté de la course. Il faut dire que pour une reprise après 6 mois sans course et pour un quasi novice en trail, je n’ai pas apparemment pas choisi le plus facile. J’aurais dû me méfier quand le speaker du départ a annoncé que la course se gagnerait en 1h30, ce qui n’est pas vraiment un chrono record pour 23km sur route ! Evidemment, je suis parti sur une allure de semi sur route, en grognant contre les « amateurs » qui se placent devant au départ alors qu’ils n’ont pas le niveau. Pas mal d’entre eux ont dû me reprendre par la suite en se marrant intérieurement (« tiens, il est moins fringuant qu’au départ celui là, encore un parisien » !).
A partir du km 5, j’ai compris qu’il allait falloir en rabattre, mais le mal était déjà en partie fait et je m’étais trop entamé. J’ai ensuite assuré tranquillement jusqu’au 12, mais alors, pendant 5 km, il y a eu une succession sans répit de côtes et descentes dont plusieurs à 20%. J’avais l’impression d’être dans un manège de montagnes russes (« dis maman, quand est-ce qu’on arrive ? »). Pour aider, des passages très boueux avec les pieds qui chassent sans trouver d’appui, et une zone de boue bien profonde où je me suis retrouvé… en chaussettes, mes belles pompes légères de « pro » de la route restées au fond, avant, peu après, de m’étaler piteusement dans la gadoue. Promis, la prochaine fois je prendrai des chaussures plus adaptées. La suite s’est faite au petit trot, avec en permanence la hantise de voir surgir une nouvelle bosse. Heureusement, le cadre était toujours aussi agréable, avec notamment un passage original au milieu du champ de blé d’un agriculteur compréhensif.
Finissons par le calvaire du dernier kilo, quand on tourne autour de l’arrivée en entendant le speaker. On n’en voit pas la fin !
Au final, 2h03. On fera mieux la prochaine fois car, c’est sûr, j’y reviendrai et mieux préparé!
Je ne sais pas comment s’y sont pris nos deux JP pour conduire la joëlette au bout en 3h, avec ces sentiers étroits, ces pentes, la boue, etc…. Chapeau.