Facile à lire, on y retrouve bien certaines de nos sensations ou réflexions de course ou d’avant course.
Tout ceci, sans forfanterie aucune, simplement pour le plaisir de décrire ce que revêt, pour lui, le fait de courir (ce qu’il fait tous les jours, depuis trente ans).
Comme on le voit mal (sauf en cliquant sur la photo), c’est chez Belfond et il s’appelle Haruki Murakami.
En guise de mise en bouche, voici le début de l’avant-propos:
Un aphorisme prétend qu’un vrai gentleman ne dit pas un mot des femmes avec lesquelles il a rompu ou des impôts qu’il doit payer. Faux, archifaux! Parceque moi, désolé, je ne suis pas comme ça. Il faudrait en tout cas ajouter une condition pour qu’il y ait un peu de vérité dans cette phrase: « Ne racontez à personne ce que vous faites pour rester en bonne santé ». J’ai le sentiment qu’un homme de qualité ne devrait pas se répandre en public sur les moyens qu’il utilise pour se maintenir en forme.
Je ne suis pas un gentleman, tout le monde le sait. Par conséquent, pourquoi me soucier de ces questions?