LE TRAIL DES MOULINS 2011

Au sein de l’OEP, nous sommes plusieurs, pour lesquels une nouvelle obsession, a pris possession de notre corps et de notre esprit : Le festival des Templiers le 23 octobre à Millau.
C’est pourquoi samedi après midi plutôt que prendre l’apéro à l’ombre d’un platane nous avions décidé : Isa, Patricia, Denis, Philippe, Michel (un ami coureur entre autre, de Dunes) et moi-même de braver le soleil (départ 13h) pour participer au trail des Moulins à Mondeville (terre du trail en Ile de France), trail de 50 km pour 850 D+.

Suite à un départ à 13h, couplé à week-end de départ en vacances, nous nous étions donnés rendez à 9h30 à la gare de Garches (haut lieu du rendez-vous orteilleux, j’ai même entendu dire que la municipalité avait prévu de la repeindre en jaune…non là je blague ! )
Malgré nos craintes de bouchons autoroutiers l’A6 était fluide et c’est après une petite heure de route que nous arrivons sur notre lieu de pélerinage, Mondeville. Premiers arrivés nous nous stationnons, « aux petits oignons », sur le lieu du départ-retrait des dossards, sur lequel allongés dans l’herbe, mi-ombre, mi-soleil, nous nous restaurons (pasta et eau plate à volonté).

Après un court moment de préparation de nos affaires (ravito liquide, solide, dossards) nous voilà sur la ligne de départ prêts à en découdre (oh gentiment, cependant, il ne s’agit que d’une course de préparation, attention à ne pas se tromper d’objectif !)
Les 3-4 premiers kilo se font sur une longue, très longue ligne droite à travers champs sur laquelle Denis et Michel prennent les devants suivi de Philippe et moi-même juste devant les filles. Philippe et moi restons ensemble jusqu’au premier ravito liquide, km 13. Un verre de coca et je repars. On quitte les champs pour entrer en forêt, qui dans le secteur est un terrain de jeu idéal : single sablonneux, entre fougères et autres blocs rocheux permettant de lâcher les chevaux (mon éternel défaut, je le paierai au 35 ème km).
Direction le ravito du 23 km que j’atteins en compagnie d’un trailleur avec qui j’ai partagé un bout de route et bout de tristesse lorsque nous rencontrons une famille affairée autour de leur chiot qui venait de se faire percuter par une voiture. Le chien allongé sur le flanc ne semblait pas comprendre la détresse de sa jeune maîtresse affolée et attristée (espérons qu’il a retrouvé la santé).
Après avoir quitté le ravito je file en direction du ravito suivant, au km 32 rejoint Denis discute 2 minutes avant qu’il file devant.
Nous évoluons toujours sur sentiers forestiers entre fougères et blocs de rochers avec notamment un passage rappelant fortement l’un des pignons du parcours des 25 bosses nous permettant d’admirer un splendide paysage.
Isabelle, jusque là restée sagement avec Patricia me rejoint et me dépose purement et simplement entre le ravito du 23 eme et celui du 32 eme, j’en oublie même de lui dire que j’avais fais un bout de chemin avec la 3 eme féminine et qu’à ce rythme là elle volait vers la 2 eme place féminine.
Le dernier ravito au 39 kilo me permettait d’ingurgiter un coca et de supporter cette interminable ligne droite, 3.5 kilomètres de plat à travers champ sur laquelle, « j’attends » Patricia qui pointe le bout son nez et sa foulé hyper régulière.
Nous passons la ligne d’arrivée bras dessus bras dessous après 6h13 de plaisir. photos